Réglages vidéo recommandés pour le R_volution PlayerOne

Allez dans Accueil > Réglages > Vidéo > et choisissez les options suivantes :

Maximum vidéo mode : Automatique

Framerate auto : All (24/50/60)

Auto résolution (Source Directe) : Activé

Puis, allez dans Accueil > Réglages > Vidéo > Paramètres HDR et Dolby Vision > Mode de traitement HDR et choisissez Traitement Dolby VS10 pour les vidéos HDR et DV.

Le lecteur R_volution est compatible avec les fichiers Dolby Vision Dual Layer et Dual Track Dolby Vision, y compris P7 MEL et P7 FEL dans tous les formats de fichiers courants, à savoir Blu-ray (BDMV), Blu-ray ISO, M2TS, MKV, MP4 ; et ce pour les variantes "double piste/double couche" (double piste/double couche) et simple piste/double couche (simple piste/double couche). Lors de la lecture de fichiers Dolby Vision double couche ou double piste, le lecteur R_volution décode et utilise les informations des deux couches/pistes.

À partir de la deuxième couche/piste (lors de la lecture de disques Blu-ray FEL et MEL), le R_volution utilise les informations Dolby Vision les plus importantes, à savoir les métadonnées dynamiques Dolby Vision, qui garantissent que vous obtenez réellement une image Dolby Vision avec une véritable qualité Dolby Vision. sur votre téléviseur ou projecteur. Les métadonnées dynamiques Dolby Vision sont l'élément clé de la technologie Dolby Vision. C’est ce qui différencie la vidéo Dolby Vision de la vidéo HDR classique. Les métadonnées dynamiques Dolby Vision déterminent la manière dont le lecteur et le téléviseur correspondent aux valeurs tonales et ont un impact significatif sur la qualité de l'image.

Le signal dit « résiduel » (présent uniquement sur les disques Blu-ray FEL, et absent sur les disques Blu-ray MEL) n'est pas important et n'est pas utilisé ; ce signal résiduel n'affecte pas la qualité de l'image lors de la lecture de vrais disques Blu-ray 4K Ultra HD correctement encodés. Ce signal résiduel a pour seul but la possibilité de reconstruire le signal 12 bits à partir du signal 10 bits. La capacité de reconstruire un signal 12 bits n'est pas importante, car d'après ce que nous savons, il n'existe jusqu'à présent aucun téléviseur ou projecteur grand public capable d'afficher un véritable signal 12 bits. Tous les panneaux OLED qui équipent tous les téléviseurs OLED du marché grand public ne peuvent afficher qu'un maximum de 10 bits (et même dans ce cas, ils ont des problèmes avec des valeurs de luminance élevées pour l'affichage 10 bits). Les téléviseurs Samsung QLED sont compatibles 12 bits mais uniquement en ce qui concerne le local dimming, qui ne correspond qu'à une zone de pixels (et non au pixel lui-même), et ce, uniquement sur la valeur de luminance. Les dalles LCD actuelles ne sont pas compatibles 12 bits mais seulement 10 bits. D'autre part, les téléviseurs Samsung ne sont pas compatibles Dolby Vision mais uniquement HDR10+. Et même s'il existe d'autres téléviseurs LED grand public d'autres marques sur le marché, ils sont soumis aux mêmes problèmes de gradation locale et de chrominance limitée à 10 bits. En matière de projection vidéo, aucun projecteur grand public sur le marché n'est compatible Dolby Vision. De plus, l'impact de ce signal résiduel n'est visible que lors de la lecture de fichiers de test spécifiques (intentionnellement codés avec des défauts, par exemple, avec des données invalides/inutiles dans le signal résiduel pour les modèles vidéo) ou de certains Blu-ray 4K Ultra HD mal codés. Des scènes spécifiques telles que la célèbre scène d'atterrissage sur Mars Blu-ray 4K Ultra HD de "Total Recall", connue pour son erreur d'encodage en studio.

Selon le studio, les disques Blu-ray 4K Ultra HD peuvent être encodés en MEL ou FEL, selon les préférences du studio, mais cela n'a pas d'impact réel sur la qualité d'affichage du disque sur votre téléviseur compatible Dolby Vision. Comme il n'y a pratiquement aucun avantage à encoder au format FEL, la plupart des studios préfèrent désormais encoder leurs titres Dolby Vision au format MEL, qui n'inclut pas le signal résiduel. En résumé, inutile de s'attarder sur le type d'encodage (MEL ou FEL) car ce n'est pas ce qui détermine la qualité de l'encodage d'un disque. Bien d'autres critères sont, à notre avis, bien plus importants, comme l'étalonnage des couleurs (comme le brillant travail réalisé sur le film "Joker"), le traitement du grain du film, la définition des zones de brillance et la gestion de la luminance, le respect des noirs, la qualité de la restauration dans le cas d'une source argentique, la qualité de l'encodage, etc.

Pour ces raisons, il est préférable de limiter la sortie vidéo à une profondeur de 10 bits. Cela garantira une reproduction parfaite et évitera les erreurs de suréchantillonnage. Cela limitera également le débit vidéo, ce qui est particulièrement intéressant sur les signaux HDMI longs (plus de 8m) où le signal peut se dégrader et générer des pertes.